ECRIVONS UN ROMAN

que fait on a la guiguette !!! on y danse et on picole !!!

A peine arrivées, grisées par la musique, les rires et les danses, un coup d'oeil circulaire : pleins de jolis garçons, sûrement des bons, et quelques mauvais.

après une période d abstinence prolongée , tout était permis sans restriction surtout les bads boys

Les bad boys............ zut, elle n'avait pas de pilules contraceptives, ça n'était pas le moment ! ( d'ailleurs, ça n'est jamais le moment, pensait-elle à juste titre, mais que faire ? )

que faire ? se laisser faire comme Eve !!!! croquer la pomme ce fruit délicieux ....

Bref, à la nuit tombée, les voilà partie toutes les deux, en riant, en échangeant des plaisanteries.

et bien sûr suivies de leurs chevaliers servants ....

Une foule nombreuse était là, riant, plaisantant, un verre à la main, se déhanchant au son d'une musique syncopée.

L'insouciance un sentiment jusque-là inconnu la gagnait peu a peu , mais ne fallait t'il pas rester vigilante

Ne pouvait elle s'accorder un peu de bonheur, de plaisir, sans risquer de se faire pincer, dans tous les sens du termes ?

Après tout elle était libre , alors ? Pourquoi hésiter

Elles s'attablèrent joyeusement à une petite table en bord de piste. L'air était frais, et voluptueux à la fois. Il flottait dans l'atmosphère un je-ne-sais quoi d'insouciance et de bonheur. Elles s'aperçurent qu'elles avaient faim, et soif, une soif inextinguible de profiter de la vie. Elles étaient jeunes, et jolies.

et elles ont dévoré et bu , bref croqué la vie comme toutes les jeunes filles de leur âge

Elles ont du succès toutes deux, mais il était temps de rentrer, demain il fallait se lever tôt.

oui il fallait rentrer et se lever tôt , mais pourquoi être raisonnable ? elles avaient l âge de passer une nuit blanche et d aller bosser le lendemain

Elles éprouvèrent de la lassitude devant l'ambiance, cette musique, ces gens qui tournaient tous dans le même sens, et ce tourbillon de garçons, plus ou moins gâtés par la nature, qui cherchaient tous la même chose ........... ou aller ?

elles sont rentrées avec leurs chevaliers servants ...... et la nuit fut courte , très courte mais bien remplie si l on peut dire ....

Le lendemain, elles étaient en forme pour aller bosser. Une nouvelle journée s'annonçait................. Néanmoins, pendant qu'elle se douchait, elle ne pouvait s'empêcher de penser : " me recherche -t-on " ?

elle ne se posait plus la question d être ou pas recherchée , cela lui était égal et elle était sûr d une chose , elle ne retournerait pas dans cette geôle , c était une évidence

Elle aimait la vie, mais la question était réglée : rendez vous pris avec un médecin, elle se fit prescrire la pilule. Il fallait aussi réfléchir à son avenir : travailler dans un troquet pouvait se révéler agréable, et lui permettre éventuellement de faire de nouvelles rencontres, mais une fois la chambre payée ainsi que sa nourriture, il ne lui restait pas grand'chose .........

Pourquoi ne pas reprendre ses études interrompues ? et d'ailleurs, qu'avait elle appris au BON PASTEUR ? la couture, le repassage ? très peu pour moi... Se dit elle. Vive et intelligente, elle réfléchit au moyen de trouver sa voie.

reprendre ses études mais cela ne l emballait pas , faire la fête oui et après on verrait bien

JUDITH était pensive devant ses fourneaux. Elle avait eu une vie dure. Son père avait abandonné sa mère alors qu'elle était enceinte de son second enfant et s'était usé la santé à élever ses deux enfants, JUDITH étant l'ainée.
Tournant ses sauces et ses purées, elle ne pouvait s'empêcher de songer à son mari, disparu prématurément en mer, la laissant seule avec une fille, à laquelle Dieu merci, elle avait réussi à donner un bon métier, et en plus de son restaurant, qu'elle tenait avec l'aide de Paul, son cuisinier, elle s'occupait aussi de la gestion des chambres qu'elle louait.
C'est dire qu'elle avait remarqué ces deux jeunes donzelles, avides de vivre, sans famille, maigres comme des coucous, mais auxquelles elle n'avait rien à reprocher, le boulot étant convenablement fait.
Avec son instinct maternel sans faille, elle voyait bien que quelque chose n'allait pas, quelquefois, la deuxième arrivée, celle qui avait l'air le plus fragile, s'arrêtait, songeuse, son regard se portait au loin, et JUDITH se demandait à quoi elle pouvait bien penser, mais, fine mouche, elle se gardait bien de poser des questions.

Ne pas poser de questions malgré une curiosité qui la titillait vivement , les apprivoiser doucement et les mettre en confiance sans rien brusquer , le temps serait son allié